Selon lui, les faits sont bien établis et tombent sous le coup des articles 411, 412, 259, 312, 97 et 423 du code pénal centrafricain.
Présidée par le juge Jacques Ouakara, l’audience, qui a été suspendue après le réquisitoire du procureur général devrait reprendre mardi 27 novembre 2018 avec les plaidoiries des avocats de la défense.
Arrêté en compagnie de Pacôme Komessé le 2 mars 2016 par les Forces onusiennes sur la route reliant Bouca et Batangafo (386 km au nord de Bangui), Dieudonné Ngaïbona est présumé avoir pris en otage Mme Thérèse Claudia Priest et ses accompagnateurs pour exiger la libération de son frère Rodrigue, alias « général Andjilo », milicien anti-balaka arrêté quelques semaines plus tôt.
Jugé par la cour criminelle de Bangui en février 2018, « général Andjilo » a été condamné aux travaux forcés à perpétuité.
Ouverte le 19 novembre dernier, cette deuxième session criminelle de la cour d’appel de Bangui est prévue pour prendre fin le 23 décembre prochain.
Source : Acap