« Mon gouvernement est déterminé à ouvrir le pays aux investisseurs en construisant une économie libre et transparente », a-t-il déclaré lors d’un discours sur l’état de la nation.
>> Lire aussi : L’armée zimbabwéenne annonce la fin de l’opération qui a fait chuter Mugabe
M. Mnangagwa, 75 ans, a été investi chef de l’Etat après la démission, le 21 novembre, de Robert Mugabe, 93 ans, poussé vers la sortie par un coup de force de l’armée.
Après trente-sept ans de règne sans partage, M. Mugabe a laissé derrière lui un Zimbabwe ruiné par la faillite de son économie et les sanctions imposées par la communauté internationale en représailles à ses violations des droits de l’Homme.
Son successeur s’est engagé à redresser le pays, au bord de l’asphyxie financière et frappé par une inflation inquiétante et un taux de chômage catastrophique (90%).
>> Lir aussi : Le président Mnangagwa veut consolider son autorité sur la Zanu-PF
« Le gouvernement est en train de revoir en profondeur ses lois et ses politiques pour relancer les investissements étrangers directs dans notre économie », a-t-il assuré mercredi.
Le président a aussi appelé à la « retenue » les commerçants qui augmentent leurs prix pour compenser la chute de la valeur de la monnaie émise par les autorités sous forme de « billets d’obligation » par rapport au dollar américain.
Cacique de l’ancien régime, M. Mnangagwa a par ailleurs promis « la tolérance zéro » pour la corruption décrite comme « la principale cause de certains des problèmes du pays ».
>> Lire aussi : Mnangagwa remplace deux ministres au Zimbabwe
« Le but de mon gouvernement est de bâtir un nouveau Zimbabwe bâti sur les valeurs cardinales d’honnêteté, de transparence, de responsabilité et de travail », a-t-il dit.
Une nouvelle fois, il a promis des élections générales « libres et honnêtes » en 2018.
Les critiques d’Emmerson Mnangagwa, un des fidèles serviteurs du très répressif régime Mugabe, en doutent et s’inquiètent notamment de l’entrée au gouvernement et au parti au pouvoir, la Zanu-PF, de plusieurs généraux.
M. Mnangagwa a été investi candidat de la Zanu-PF à la présidentielle de l’an prochain.
Avec AFP
Source : VOAAfrique
VOAAfrique